Synopsis :

« Août 1944. Après une enfance heureuse en Pologne, Élie BUZYN subit l’indicible : la déportation, l’assassinat des siens, Auschwitz puis la marche de la mort jusqu’à Buchenwald. Il a 15 ans.

Le camp est libéré le 11 avril 1945. Comment, alors, retourner à la vie ? Porté par les voix du passé, il reconstruit ailleurs ce qui a été détruit. Étrange périple de Buchenwald à la France, en passant par la Palestine et l’Algérie, étrange voyage de la mort à la vie.

Devenu chirurgien-orthopédiste, il s’engage auprès des laissés-pour-compte et de ceux que les nazis avaient voulu éliminer : témoins de Jéhovah, malades psychiatriques, personnes âgées… Un jour, il comprend qu’il est temps de témoigner ».

 

Mon avis : 

C’est en continuant d’accomplir mon devoir de mémoire que j’annonce par écrit, mon grand retour sur la blogosphère ! Après une séparation en douceur, un déménagement précipité et un emménagement animé, je suis enfin en mesure de reprendre mon rôle de blogueuse littéraire à plein temps. Vous m’avez manqué tous autant que vous êtes :).

J’avais 15 ans. Vivre, survivre, revivre… est très bien écrit. Ce témoignage est accessible. Il s’adresse à tous les lecteurs désireux de se faire une idée générale des difficultés de réinsertion des prisonniers à leur sortie des camps de concentration. Ce récit n’est pas pesant. Il ne contient pas trop de détails ce qui me laisse à penser que son auteur est un homme assez pudique.

Ce livre me fait m’interroger aussi : Pourquoi citer à plusieurs reprises Elie WIESEL (1928-2016) qui, pour beaucoup de monde est considéré comme un « escroc à la Shoah » ? Quelqu’un veut-il bien m’expliquer également, l’utilité des déclarations placées à la toute fin du livre ? Selon moi, elles ne sont pas nécessaires pour servir les propos de monsieur BUZYN.

Date de sortie : 10 avril 2018
Editeur : ALISIO
160 pages
Broché 18€ / 13,99€